Dans le judaïsme, on considère le chiffre 18 comme un chiffre porte-bonheur parce qu’il a la valeur numérique du mot « חַי », mot qui signifie « vivant ». On écrit habituellement le chiffre 18 en lettres de la façon suivante : « חי ». Si toutefois on veut y rattacher un sens positif, on peut aussi inverser l’ordre des lettres « ח"י ». A titre d’exemple, quand on fait un don, on donne normalement ח"י shekels (18) ou des multiples de 18 (72, 180, etc.) : cela confère un sens plus important au don. C’est comme si, en associant ainsi le « חי » au don, on y associait la bénédiction et la vie.
On trouve beaucoup de bijoux portant les lettres « ח"י ». Ces articles symbolisent la bénédiction et la vie longue. Mais le chiffre « ח"י » comprend d’autres significations encore : la prière « Amida » (la prière principale que l’on prie en semaine) s’appelle “Shmone Esre”, ce qui signifie « 18 » ; et en Israël, chaque citoyen atteint la majorité légale à l’âge de 18 ans.
L’intérêt de la guématrie en langue hébraïque est qu’en convertissant les mots en chiffres, on peut comparer les valeurs de ceux-ci et en repérer des parallèles. Certains attribuent une signification mystique aux mots qui portent la même valeur numérique et d’autres y voient une source d’amusement anodin. Inscrivez-vous aujourd’hui au cours d’hébreu en ligne avec eTeacher et étudiez l’hébreu moderne, la langue de « am israël khai (עַם יִשְׂרָאֵל חַי) » !
